Fiscalité, Patrimoine 24 novembre 2025 La part sociale, un support d’épargne défiscalisant et solidaire Comprendre le principe des parts sociales La part sociale est un instrument d’épargne simple et accessible, encore méconnu du grand public, mais particulièrement pertinent pour les épargnants à la recherche de sens, de rendement et d’avantages fiscaux.Il s’agit d’un titre de propriété émis par une coopérative, souvent à vocation sociale ou environnementale, qui permet à tout particulier de devenir sociétaire et de participer à un projet utile, tout en percevant une rémunération. Contrairement à une action cotée en bourse, la part sociale n’est pas un produit spéculatif. Elle s’inscrit dans une démarche de financement de l’économie réelle, au service d’un objectif collectif : logement, insertion, dépendance, santé, énergies renouvelables, ou encore aide aux personnes âgées. En souscrivant des parts sociales, vous contribuez au financement d’un organisme à mission, comme la Foncière des 3 Colonnes, acteur majeur de l’habitat inclusif pour les seniors et bénéficiez d’un rendement attractif, souvent accompagné d’un avantage fiscal significatif. Un placement à la fois défiscalisant et solidaire Investir dans des parts sociales permet de conjuguer avantage fiscal et impact social positif.Ce placement entre dans la catégorie des investissements solidaires, encadrés par le Code monétaire et financier, qui ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu. Le principe est simple : Vous investissez dans des parts sociales émises par une coopérative agréée ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale). Votre épargne sert directement à financer des projets d’utilité publique (logement adapté, inclusion, santé, etc.). En contrepartie, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 25 % du montant investi, dans la limite des plafonds légaux. Ainsi, la part sociale combine trois dimensions : Un levier de défiscalisation efficace pour les contribuables souhaitant réduire leur impôt sur le revenu. Un placement responsable, orienté vers des causes sociales tangibles. Un rendement attractif, régulier et déconnecté des marchés financiers. Exemple concret : la Foncière des 3 Colonnes Parmi les acteurs de référence, la Foncière des 3 Colonnes illustre parfaitement le modèle vertueux de la part sociale.Cette société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) a pour mission de financer et gérer des logements adaptés pour les personnes âgées ou fragilisées. Chaque euro investi contribue directement à : l’achat et la réhabilitation de logements inclusifs, le maintien à domicile des seniors, et la création d’un patrimoine immobilier durable au service du lien social. En souscrivant à la Part Sociale 3 Colonnes, vous soutenez un projet sociétal fort tout en bénéficiant d’une réduction d’impôt de 25 %, dans le cadre du dispositif IR-PME. L’investissement est ouvert à partir de 500 €, ce qui le rend accessible à tous les profils d’épargnants, qu’ils soient salariés, dirigeants, indépendants ou retraités. Les atouts d’un investissement en parts sociales Au-delà de son impact social, la part sociale séduit par son équilibre entre rentabilité, stabilité et sens.Voici ses principaux avantages : Une réduction d’impôt immédiate pouvant atteindre 25 % du montant investi. Une épargne déconnectée des marchés boursiers, donc moins exposée à la volatilité. Une contribution directe à l’économie locale et solidaire. Un ticket d’entrée faible, rendant le placement accessible à tous. Une sortie encadrée, garantissant la transparence et la liquidité progressive. C’est un placement de sens, idéal pour les épargnants souhaitant diversifier leur patrimoine tout en donnant une dimension sociétale à leur épargne en permettant le maintien à domicile des personnes âgées. Comment fonctionne la défiscalisation des parts sociales ? L’investissement en parts sociales d’une entreprise agréée ESUS (comme la Foncière des 3 Colonnes) est éligible à la réduction d’impôt sur le revenu IR-PME, prévue à l’article 199 terdecies-0 A du Code général des impôts. Concrètement : Vous pouvez déduire 25 % de votre investissement du montant de votre impôt sur le revenu. Le plafond de versement ouvrant droit à réduction est fixé à 50 000 € pour une personne seule (100 000 € pour un couple). La réduction maximale atteint donc 12 500 € (ou 25 000 € pour un couple). L’investissement doit être conservé pendant au moins 7 ans, afin de conserver l’avantage fiscal. En cas de retrait anticipé, la réduction d’impôt peut être remise en cause. Exemple concret : Un contribuable investit 10 000 € dans des parts sociales éligibles. Il bénéficie d’une réduction d’impôt immédiate de 2 500 €, qui sera récupérée au moment de la déclaration de revenus l’année suivante. Ce mécanisme fait de la part sociale un outil fiscal particulièrement efficace pour les contribuables fortement imposés souhaitant réduire leur impôt tout en agissant utilement. Qui peut investir dans des parts sociales ? Les parts sociales s’adressent à un large public d’investisseurs : Particuliers imposés, souhaitant réduire leur impôt ou diversifier leur épargne. Dirigeants d’entreprise, qui veulent allier placement solidaire et optimisation fiscale. Indépendants ou professions libérales, à la recherche de placements à impact. Retraités, qui souhaitent donner du sens à leur capital tout en percevant un revenu régulier. Ce placement convient particulièrement à ceux qui : disposent d’une épargne disponible à moyen terme ; souhaitent contribuer à un projet social concret ; recherchent un rendement stable, sans exposition aux marchés financiers ; et sont sensibles à la fiscalité avantageuse du dispositif IR-PME. Comparatif des solutions d’épargne défiscalisantes Placement Objectif principal Avantage fiscal Risque Horizon Impact social Part sociale (ESUS) Soutenir l’économie solidaire Réduction IR-PME 25 % Faible à modéré 7 ans min. Fort FIP/FCPI Financer les PME Réduction IR 18–25 % Élevé 7–10 ans Modéré Girardin Outre-mer Financement Outre-mer Réduction > 100 % de la mise Modéré 1 an Modéré PER (Plan Épargne Retraite) Préparer la retraite Déduction du revenu imposable Faible Long terme Faible Immobilier défiscalisant (Denormandie, Malraux) Réduction IR + patrimoine Réduction 12–21 % selon durée Modéré 6–12 ans Modéré La part sociale se distingue par sa double dimension fiscale et solidaire, tout en conservant un niveau de risque maîtrisé et un horizon d’investissement raisonnable. Les points à connaître avant d’investir Comme tout placement, la part sociale requiert une approche éclairée.Voici les principales conditions et précautions à retenir : Durée
Investir à la montagne : conseils, rentabilité et pièges à éviter
Patrimoine 17 novembre 2025 Investir à la montagne : conseils, rentabilité et pièges à éviter Comprendre les spécificités de l’investissement immobilier à la montagne Lorsque vous envisagez d’investir à la montagne, il est essentiel de prendre en compte les particularités de ce marché immobilier, bien différent de celui des grandes villes ou du littoral. Les stations de ski et les villages de montagne présentent des cycles de fréquentation marqués, avec une forte affluence en période hivernale et, de plus en plus, une activité estivale liée au tourisme vert. Cette saisonnalité influence directement le potentiel locatif de votre bien. Le climat montagnard impose également des exigences spécifiques en matière de construction et d’entretien : isolation renforcée, gestion des accès en cas de neige, équipements adaptés (local à skis, chauffage performant). Les charges de copropriété sont à bien évaluer, les résidences disposent de services (piscine, gardien, navette, salle de sport…). La valeur patrimoniale d’un bien à la montagne dépend de plusieurs facteurs : altitude, proximité des pistes, vue, réputation de la station, accessibilité (routes, gares, aéroports). À noter que certaines stations bénéficient d’un label “grand domaine skiable” qui peut influencer la demande et la valorisation du bien sur le long terme. Enfin, il faut garder à l’esprit que le marché peut être relativement étroit : la revente d’un appartement ou d’un chalet en zone de montagne nécessite parfois plus de patience qu’en zone urbaine. Les meilleures stations pour investir à la montagne selon le potentiel locatif Choisir la bonne station est un enjeu déterminant pour la réussite de votre projet d’investissement immobilier à la montagne. Toutes les stations ne se valent pas en matière de potentiel locatif. Certaines bénéficient d’une renommée internationale, d’autres misent sur un charme authentique ou sur le développement d’activités quatre saisons pour attirer une clientèle variée. Les stations “premium” comme Chamonix, Megève, Courchevel ou Val d’Isère affichent des taux d’occupation élevés, des loyers conséquents et une clientèle internationale. Toutefois, les prix à l’achat y sont souvent très élevés, ce qui impacte la rentabilité nette. À l’inverse, des stations plus accessibles telles que Les Menuires, Les Saisies, La Plagne, Les Orres ou Superdévoluy offrent des prix d’acquisition plus modérés et une demande locative soutenue, notamment en période de vacances scolaires. Pour évaluer le potentiel locatif d’une station, il est conseillé de s’intéresser à : La diversité et la qualité du domaine skiable L’offre d’activités hors-ski (spa, randonnées, VTT, évènements culturels) La facilité d’accès (proximité d’une gare TGV, d’un aéroport) L’évolution des investissements dans la station (rénovation, nouveaux équipements) Enfin, les stations de moyenne montagne, souvent moins connues, peuvent représenter une opportunité intéressante, en particulier pour des budgets plus raisonnables, à condition de bien cibler leur attractivité et leur dynamisme économique et d’avoir la liaison sur les grands domaines… Les types de biens immobiliers à privilégier pour investir à la montagne Le choix du bien immobilier est primordial pour assurer la réussite de votre investissement à la montagne. Plusieurs options s’offrent à vous, chacune présentant des avantages selon votre stratégie et votre profil : Studios et petits appartements : très recherchés pour la location saisonnière, ils séduisent les couples et petites familles. Leur taux de remplissage est souvent élevé, particulièrement pendant les vacances scolaires d’hiver. Chalets individuels : ces biens offrent un cachet indéniable, une intimité appréciée et un potentiel de valorisation patrimoniale intéressant. Ils attirent une clientèle premium, notamment internationale, mais nécessitent un budget d’acquisition plus conséquent. Appartements dans résidences de tourisme : offrent une gestion locative simplifiée (bail commercial, services mutualisés) et permettent parfois de bénéficier d’avantages fiscaux (LMNP, Censi-Bouvard). Attention toutefois à bien vérifier les conditions du bail et les charges. Maisons de village rénovées : alternatives authentiques aux résidences modernes, elles conviennent à une clientèle recherchant le charme et la tranquillité, surtout hors période de forte affluence. Biens avec terrasse, balcon ou vue dégagée : ces critères sont particulièrement valorisés en montagne et justifient souvent un loyer supérieur. Bien entendu, il convient d’adapter votre choix à votre budget, à vos objectifs (location saisonnière, revente, usage mixte) et à la typologie de la clientèle visée (familles, groupes, couples, etc.). Conseils pratiques pour maximiser la rentabilité d’un investissement à la montagne Pour optimiser la rentabilité de votre investissement immobilier à la montagne, plusieurs leviers peuvent être actionnés. Premièrement, il s’agit de privilégier des emplacements stratégiques : un bien situé à moins de 300 mètres des pistes, des remontées mécaniques ou du centre de la station bénéficiera d’une demande locative plus forte et pourra se louer à un tarif supérieur. La vue, l’exposition (sud, sud-ouest) et la présence d’un extérieur sont aussi des atouts recherchés. La gestion de la location mérite une attention particulière. En optant pour la location courte durée (type Airbnb ou Booking), vous pouvez espérer une rentabilité supérieure, mais cela demande une logistique adaptée : ménage, remise des clés, gestion des imprévus. Certains propriétaires choisissent de déléguer cette gestion à une agence locale, moyennant une commission, pour gagner en tranquillité. Investir dans des biens rénovés ou à rénover peut également s’avérer judicieux. Les logements modernisés (cuisine équipée, literie de qualité, décoration soignée, wifi performant) se louent mieux et plus cher. De plus, certains travaux d’amélioration énergétique peuvent ouvrir droit à des aides ou à une valorisation du bien à la revente. Enfin, pensez à diversifier vos périodes de location. Valorisez votre bien hors saison hivernale en misant sur le tourisme d’été : randonnée, VTT, bien-être, événements locaux. Certaines stations développent de plus en plus d’activités quatre saisons pour attirer une clientèle tout au long de l’année, ce qui peut lisser vos revenus locatifs et améliorer la rentabilité globale de votre investissement. Comparatif des rendements locatifs en montagne selon les régions Voici un tableau récapitulatif permettant de comparer les rendements locatifs moyens dans différentes régions de montagne françaises. Ces données sont indicatives et peuvent évoluer selon les micro-marchés locaux, la qualité du bien, la gestion locative et l’emplacement du bien à l’intérieur même de la station. Région / Station Prix moyen au m² (€) Loyer saisonnier
Céder mon entreprise : guide pratique pour réussir chaque étape facilement
Entreprise 10 novembre 2025 Céder mon entreprise : guide pratique pour réussir chaque étape facilement Comprendre les enjeux pour céder son entreprise et anticiper les premières démarches Céder son entreprise représente une étape majeure tant sur le plan professionnel que personnel. Avant de se lancer, il est essentiel de saisir les enjeux de la cession et de préparer le terrain pour éviter les imprévus. Pour beaucoup de dirigeants et d’indépendants, la transmission de leur société est le fruit de plusieurs années d’investissement et de travail. Il est donc naturel de vouloir sécuriser chaque étape et de s’assurer que la transmission se fasse dans de bonnes conditions. L’un des premiers enjeux consiste à déterminer le motif de la cession : départ à la retraite, réorientation professionnelle, transmission familiale, ou encore anticipation face à des difficultés. Ce choix impactera la stratégie à adopter, le calendrier ainsi que le mode de transmission. Prendre le temps de réfléchir à ses objectifs personnels et professionnels est une première étape essentielle. Ensuite, il convient d’anticiper les démarches administratives et juridiques. Céder une entreprise implique de respecter un certain formalisme : information des salariés (dans les structures de moins de 250 personnes), préparation des documents comptables, mise à jour des statuts, etc. Cette anticipation limite le risque de contentieux ultérieurs. Enfin, il ne faut pas négliger l’aspect émotionnel : la cession peut susciter un sentiment de perte ou d’incertitude. Se faire accompagner et prendre du recul aide à aborder la transmission avec sérénité. Vous vous interrogez sur le bon moment ou la bonne méthode pour céder votre entreprise ? C’est le cas de nombreux dirigeants : commencer par clarifier vos priorités et vos attentes est la clé d’un processus maîtrisé. Préparer la cession de mon entreprise en évaluant sa valeur et ses atouts Avant de trouver un repreneur, il est indispensable de connaître la valeur réelle de votre entreprise. Cette étape va bien au-delà du simple chiffre d’affaires : il s’agit de mettre en lumière les forces et les faiblesses de votre activité pour la présenter sous son meilleur jour. Plusieurs méthodes existent pour valoriser une entreprise, chacune ayant ses spécificités et ses limites. La valorisation peut être réalisée à partir des résultats financiers (méthode des multiples, de l’EBE, de l’actif net corrigé, etc.), mais aussi en tenant compte des éléments immatériels : notoriété, portefeuille clients, savoir-faire, potentiel de développement, positionnement sur le marché. Un diagnostic complet et objectif permet d’identifier les points forts à valoriser auprès des repreneurs potentiels. Par ailleurs, il est conseillé d’anticiper les questions que se posera un acheteur : la rentabilité est-elle pérenne ? Quels contrats sont en cours ? Existe-t-il des dépendances critiques (fournisseurs, clients, personnel clé) ? En préparant un dossier de présentation structuré, vous mettez toutes les chances de votre côté pour convaincre et rassurer. Enfin, n’oubliez pas que la valorisation n’est pas qu’une question de chiffres : la perception du marché et des acquéreurs potentiels joue un rôle. Se faire accompagner par un expert-comptable ou un conseiller en transmission permet d’obtenir une estimation fiable, mais aussi des recommandations pour renforcer les atouts de votre entreprise avant la mise en vente. Les étapes clés à suivre pour céder mon entreprise facilement Clarifier ses objectifs et définir le calendrier : déterminez si vous souhaitez vendre rapidement ou préparer une transmission progressive, à un membre de la famille ou à un tiers. Faire réaliser un audit et une valorisation de l’entreprise : évaluez précisément la valeur de votre société et identifiez les points à améliorer pour la rendre attractive. Préparer un dossier de présentation complet : rassemblez les informations financières, juridiques et commerciales pour faciliter la compréhension de votre activité par les repreneurs. Rechercher et sélectionner les candidats repreneurs : diffusez l’offre de cession via des réseaux spécialisés, des plateformes dédiées ou par le bouche-à-oreille professionnel. Rencontrer les repreneurs et négocier les conditions : échangez sur le projet de reprise, la vision, les modalités de paiement, les garanties éventuelles. Signer un protocole d’accord (lettre d’intention) : mettez par écrit les engagements mutuels avant la finalisation de la vente. Réaliser les démarches administratives et juridiques : finalisez la cession auprès du notaire, du greffe et informez les parties prenantes (salariés, partenaires, administrations). Accompagner le repreneur : prévoyez une période de transition pour faciliter la reprise en douceur et assurer la pérennité de l’activité. Sécuriser la transmission de mon entreprise grâce aux conseils d’experts Sécuriser la cession de votre entreprise passe par une préparation minutieuse et un accompagnement professionnel à chaque étape. Le recours à des experts, avocats, notaires, experts-comptables, conseillers en transmission, permet de limiter les risques et d’anticiper les écueils juridiques ou fiscaux. L’analyse du montage juridique de la cession est primordiale : s’agit-il d’une vente de titres (parts sociales, actions) ou d’une vente de fonds de commerce ? Chaque option présente différentes conséquences en matière de fiscalité, de responsabilité et de formalités. L’avocat saura vous orienter vers la formule la plus adaptée à votre situation. Un autre point essentiel concerne la sécurisation du prix de vente. Un paiement comptant n’est pas toujours possible, surtout si le repreneur a recours à un financement bancaire. Il existe des dispositifs comme l’“échelonnement du paiement” ou la “clause de garantie de passif” qui protègent les deux parties. Un expert saura vous conseiller sur la rédaction des contrats afin de prévenir tout litige ultérieur. Enfin, la transmission d’une entreprise implique souvent des enjeux humains : maintien de l’emploi, information des salariés, transmission du savoir-faire. Être accompagné permet de gérer ces aspects avec diplomatie et efficacité, tout en respectant la réglementation (notamment l’obligation d’information préalable des salariés dans les TPE/PME). Vous souhaitez céder votre entreprise en toute sécurité ? Un accompagnement sur-mesure vous permet de franchir chaque étape avec confiance. Comparatif des modes de cession d’entreprise Mode de cession Avantages principaux Inconvénients / Risques Fiscalité applicable À privilégier si… Vente du fonds de commerce Transmission simple, cession partielle possible Moins de garanties pour le vendeur, formalités Imposition sur la plus-value Vous souhaitez céder l’activité sans
Droit de succession : barèmes, calculs et démarches expliqués simplement
Patrimoine, Succession 5 novembre 2025 Droit de succession : barèmes, calculs et démarches expliqués simplement Qu’est-ce que le droit de succession et à qui s’applique-t-il ? Le droit de succession désigne l’ensemble des règles fiscales qui s’appliquent au transfert du patrimoine d’une personne décédée à ses héritiers. Lorsque vous héritez d’un proche, la loi prévoit que vous devez déclarer les biens reçus et, selon leur valeur et votre lien de parenté avec le défunt, payer éventuellement une taxe à l’État : ce sont les « droits de succession ». Ce dispositif fiscal s’applique à toute personne recevant un héritage, que ce soit en tant qu’héritier légal (descendants, époux, parents, frères et sœurs) ou légataire désigné par testament. La nationalité du défunt ou de l’héritier n’exonère pas de cette obligation dès lors que le défunt était domicilié en France ou que les biens transmis se situent en France. En pratique, les droits de succession concernent aussi bien les biens immobiliers (maison, appartement, terrain) que les actifs financiers (comptes bancaires, assurance-vie, portefeuilles titres), objets précieux ou parts de société. Certains biens bénéficient toutefois de régimes spécifiques ou d’exonérations partielles, mais la règle générale repose sur une déclaration et une taxation proportionnelles à la part recueillie par chaque héritier. Vous vous demandez peut-être si vous êtes concerné par cette fiscalité. Si vous êtes appelé à recueillir une succession, que ce soit en tant qu’enfant, conjoint, parent éloigné ou même simple ami désigné par testament, il est essentiel de comprendre les règles applicables à votre situation. Cela vous permettra d’anticiper le coût éventuel de la transmission, de connaître vos droits et vos obligations, et, le cas échéant, de préparer au mieux la transmission de votre propre patrimoine à vos proches. Comment se calcule le montant du droit de succession en France ? Le calcul du droit de succession repose sur plusieurs étapes successives, qui permettent de déterminer la part taxable de chaque héritier puis d’appliquer le bon taux d’imposition. Comprendre ces étapes vous aidera à anticiper les conséquences financières d’un héritage et à éviter les mauvaises surprises. Première étape : l’administration fiscale procède à la détermination de l’actif brut successoral, c’est-à-dire la valeur totale de tous les biens du défunt au jour du décès. À ce montant, il faut soustraire les éventuelles dettes (emprunts, factures, frais d’obsèques, etc.) pour obtenir l’actif net. Deuxième étape : chaque héritier se voit attribuer une quote-part de cette masse successorale, selon les règles du code civil (part réservataire, testament, donation antérieure, etc.). C’est la part individuelle qui est soumise à l’impôt. Troisième étape : sur la part qui vous revient, vous bénéficiez d’un abattement, variable selon votre lien de parenté avec le défunt. L’abattement est une somme qui vient en déduction de la part reçue avant taxation. Seul le montant dépassant cet abattement est imposé. Quatrième étape : une fois l’abattement appliqué, le barème progressif des droits de succession (c’est-à-dire un taux qui augmente par tranches de montant) est appliqué. Le taux varie en fonction du lien de parenté, et la fiscalité est plus avantageuse pour les proches (enfants, conjoints) que pour les parents plus éloignés ou les personnes sans lien familial. Enfin, il existe des cas particuliers (donations antérieures, exonérations pour certains biens professionnels, assurance-vie sous conditions, etc.) qui peuvent modifier ce calcul de base. Il est donc conseillé de faire le point avec un notaire ou un conseiller fiscal pour obtenir un calcul précis adapté à votre situation. Quels sont les barèmes et abattements applicables selon le lien de parenté ? En France, le lien de parenté entre le défunt et l’héritier joue un rôle central dans le calcul des droits de succession, tant pour l’abattement que pour les taux d’imposition. Ce mécanisme vise à favoriser la transmission au sein de la famille proche, tout en imposant plus lourdement les transmissions à des personnes éloignées ou non apparentées. Voici les principaux abattements selon le lien de parenté : Enfants et parents : chaque enfant (ou parent héritant de son enfant) bénéficie d’un abattement de 100 000 € sur la part reçue. Frères et sœurs : l’abattement est de 15 932 €. Neveux et nièces : abattement réduit à 7 967 €. Autres héritiers ou légataires (amis, concubins, parents éloignés) : abattement unique de 1 594 €. Le conjoint survivant et le partenaire de PACS sont totalement exonérés de droits de succession, quelle que soit la valeur des biens transmis. Après application de l’abattement, le barème progressif s’applique. Pour les enfants, le taux commence à 5 % et peut monter à 45 % selon la tranche de la part reçue. Pour les frères et sœurs, le taux commence à 35 % et grimpe à 45 %. Pour les personnes non parentes, la fiscalité est beaucoup plus lourde, avec un taux unique de 60 %. Cette structure favorise donc la transmission en ligne directe et pénalise les successions hors du cercle familial proche. Si vous souhaitez organiser votre transmission, il peut être judicieux de tenir compte de ces règles pour optimiser la charge fiscale de vos héritiers ou légataires. Qui doit payer les droits de succession lors d’un héritage ? La question de savoir qui paie les droits de succession se pose naturellement lorsqu’on hérite. En France, ce sont chaque héritier, légataire ou bénéficiaire qui est personnellement redevable de l’impôt sur la part nette recueillie, après abattement et application du barème. La répartition du paiement n’est donc pas collective, mais individuelle. Chacun doit s’acquitter de ses droits auprès de l’administration fiscale, en fonction du montant qu’il hérite et de son lien de parenté avec le défunt. Le conjoint survivant et le partenaire de PACS, rappelons-le, sont exonérés de cette obligation fiscale. Dans le cas d’une indivision (plusieurs héritiers pour un même bien), chaque indivisaire est taxé sur la valeur de sa quote-part. Si certains héritiers souhaitent conserver un bien immobilier, ils devront parfois régler les droits de succession pour l’ensemble avant de procéder à un partage ou à un rachat de parts. Il arrive aussi que la
Investir en SCPI : Guide pratique pour réussir votre placement immobilier
Fiscalité, Patrimoine 27 octobre 2025 Investir en SCPI : Guide pratique pour réussir votre placement immobilier Comprendre le fonctionnement de l’investissement en SCPI pour bien débuter Avant de vous engager dans un placement en SCPI, il est essentiel de bien saisir leur mode de fonctionnement. Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) sont des structures d’investissement collectif qui permettent d’accéder à l’immobilier sans avoir à acheter un bien physique. Lorsque vous investissez dans une SCPI, vous achetez des parts de la société, qui utilise ensuite les fonds collectés pour acquérir un parc immobilier diversifié sectoriellement (bureaux, commerces, logements, entrepôts…) et surtout géographiquement (France, UE, hors UE…) La SCPI gère l’intégralité du patrimoine : sélection et achat des immeubles, location, entretien, perception des loyers, redistribution des revenus, etc. En contrepartie, chaque associé détient un droit sur une fraction des revenus générés, proportionnel à sa part dans le capital. Ce système vous exempte de la gestion locative classique, souvent chronophage et complexe. Les investissements en SCPI s’effectuent généralement à long terme, avec un horizon de placement conseillé d’au moins 8 à 10 ans. La liquidité est plus faible que sur des produits financiers classiques, car la revente dépend de l’offre et de la demande sur le marché des parts comme dans l’immobilier classique. Les SCPI sont accessibles à partir de quelques centaines d’euros, ce qui permet de débuter sans mobiliser un capital important. Il existe différents types de SCPI : SCPI de rendement (axées sur la distribution de revenus réguliers), SCPI fiscales (orientées défiscalisation) et SCPI de plus-value (recherche de valorisation du capital). Bien comprendre ces distinctions vous aidera à aligner votre investissement avec vos objectifs patrimoniaux, qu’il s’agisse de préparer votre retraite, percevoir des revenus complémentaires ou diversifier votre patrimoine. Les avantages d’investir en SCPI pour diversifier son patrimoine immobilier L’investissement en SCPI présente de nombreux avantages pour celles et ceux qui souhaitent diversifier leur patrimoine sans les contraintes de l’immobilier en direct. Premièrement, les SCPI permettent d’accéder à un portefeuille immobilier professionnel très diversifié, ce qui réduit le risque lié à un seul actif ou à une seule zone géographique. Ainsi, votre capital est réparti sur plusieurs immeubles, locataires et secteurs d’activités. En investissant en SCPI, vous bénéficiez également d’une mutualisation des risques : en cas de vacance locative ou d’impayé sur un immeuble, l’impact sur votre rendement global reste limité. De plus, la gestion est entièrement déléguée à des sociétés spécialisées, agrées par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers), ce qui vous libère des soucis administratifs et techniques liés à la gestion locative traditionnelle. Autre atout : l’accessibilité. Les SCPI sont ouvertes aux particuliers avec un ticket d’entrée relativement faible, ce qui rend l’investissement immobilier possible même pour ceux qui ne disposent pas d’un apport conséquent. Vous pouvez ainsi adapter votre investissement à votre capacité d’épargne. De plus il est possible d’investir de manière progressive via des versements programmés à partir de 50€. Enfin, les SCPI offrent une solution intéressante pour générer des revenus complémentaires réguliers, souvent sous forme de versements trimestriels. C’est une option pertinente pour préparer votre déficit retraite ou anticiper des projets personnels. Il est également possible d’investir en SCPI via différentes enveloppes ( en direct, via une assurance vie, via une société) ce qui permet d’optimiser la fiscalité selon votre situation personnelle et surtout possibilité de démembrement des parts à l’acquisition véritable levier pour préparer la transmission et la fiscalité. Les étapes clés pour investir en SCPI efficacement étape par étape Réussir un investissement en SCPI suppose de suivre une démarche rigoureuse, étape par étape. Voici les principales phases à respecter pour maximiser vos chances de succès : Définir vos objectifs patrimoniaux : avant toute chose, clarifiez vos attentes. Cherchez-vous des revenus réguliers, une optimisation fiscale, ou la constitution d’un capital sur le long terme ? Votre projet déterminera le type de SCPI à privilégier. Analyser votre capacité d’investissement : évaluez le montant que vous pouvez investir, en tenant compte de votre épargne disponible et de votre horizon de placement. N’hésitez pas à solliciter un conseiller pour ajuster votre projet à votre situation. Comparer les SCPI du marché : renseignez-vous sur la qualité de la société de gestion, la performance passée, le taux d’occupation des immeubles, la diversification géographique et sectorielle, ainsi que sur les frais appliqués (entrée, gestion, sortie). Choisir le mode d’acquisition : achat au comptant, à crédit, via l’assurance-vie, en démembrement de propriété… Chaque modalité a des avantages spécifiques, notamment en matière de fiscalité et de transmission. Souscrire des parts auprès d’un intermédiaire agréé : banque, conseiller en gestion de patrimoine, plateformes en ligne… L’acquisition se fait en remplissant un bulletin de souscription. Un délai de jouissance s’applique avant le versement des premiers revenus. Suivre votre investissement : consultez régulièrement les rapports de gestion, surveillez la performance de la SCPI et adaptez votre portefeuille si nécessaire. Il est possible de revendre tout ou partie de vos parts en fonction de vos besoins de liquidité ou de vos projets. En respectant ces étapes, vous mettez toutes les chances de votre côté pour investir en SCPI de façon réfléchie et sécurisée, tout en adaptant la stratégie à votre profil. Les rendements potentiels et la fiscalité liés à l’investissement en SCPI Le rendement des SCPI est l’un des principaux critères qui attire les investisseurs. Historiquement, les SCPI de rendement affichent un taux de distribution annuel situé entre 4 % et 6 % brut, mais ce taux varie selon la conjoncture économique, la qualité du parc immobilier, et la gestion locative. Il convient de rappeler que les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les revenus perçus sont essentiellement des revenus fonciers, distribués à intervalles réguliers (souvent trimestriels). Si vous investissez via un contrat d’assurance-vie, la fiscalité sera celle de l’assurance-vie, généralement plus avantageuse après 8 ans de détention. En revanche, pour un achat en direct, les revenus sont soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des revenus fonciers, ainsi qu’aux prélèvements sociaux (17,2 %) sauf dans certains cas… Il existe des leviers
Protection du dirigeant : solutions clés pour sécuriser votre avenir pro
Entreprise, Patrimoine 20 octobre 2025 Protection du dirigeant : solutions clés pour sécuriser votre avenir pro Comprendre la protection du dirigeant face aux risques professionnels En tant que chef d’entreprise, vous êtes exposé à des risques spécifiques qui diffèrent de ceux rencontrés par les salariés. La protection sociale du dirigeant ne se limite pas à la simple couverture santé : elle englobe également la prévoyance, la retraite, la protection du patrimoine et l’anticipation des conséquences d’erreurs de gestion. Ce niveau d’exposition s’explique par la nature de vos responsabilités juridiques et financières, ainsi que par les décisions stratégiques que vous prenez au quotidien. La frontière entre patrimoine professionnel et patrimoine personnel peut s’avérer mince, surtout pour les indépendants et dirigeants de petites structures. Une mauvaise anticipation des risques peut entraîner des répercussions lourdes non seulement sur votre entreprise, mais aussi sur votre sphère privée. C’est pourquoi il s’avère essentiel de bien comprendre les mécanismes de protection existants et de les adapter à votre situation. Au-delà des assurances, la protection du patrimoine du dirigeant passe aussi par des choix juridiques (forme de société, séparation des biens, etc.) et par des dispositifs d’anticipation (mandat de protection future, délégation de pouvoir, etc.). Cette démarche globale vise à préserver vos intérêts, ceux de vos proches, et à garantir la continuité de l’activité en cas de coup dur. Se poser les bonnes questions dès la création de l’entreprise, puis réévaluer régulièrement sa situation, fait partie intégrante d’une bonne gestion du risque pour tout dirigeant. Les enjeux juridiques liés à la responsabilité du dirigeant d’entreprise La responsabilité du dirigeant s’étend bien au-delà du simple pilotage de l’activité. Sur le plan juridique, vous pouvez être tenu responsable sur vos biens personnels en cas de faute de gestion, d’infraction aux règles sociales ou fiscales, ou encore d’atteinte à l’intérêt de la société. Ce risque est particulièrement marqué pour les dirigeants de sociétés à responsabilité illimitée, mais il existe aussi, sous certaines conditions, dans les sociétés à responsabilité limitée. La loi distingue plusieurs types de responsabilités : civile, pénale, fiscale et sociale. Par exemple, une erreur de gestion ayant causé un préjudice à la société ou à un tiers peut engager votre responsabilité civile. Une fraude ou un manquement aux obligations légales peut, quant à elle, entraîner une responsabilité pénale. Enfin, en matière sociale, le non-respect des obligations envers les salariés ou les organismes sociaux peut également vous exposer à des sanctions. La protection du patrimoine du dirigeant passe donc par une bonne connaissance de ces enjeux et par la souscription de garanties adaptées. Il est conseillé de s’entourer de professionnels pour auditer régulièrement ses pratiques, mettre en place des délégations de pouvoirs lorsque cela est pertinent, et veiller à la conformité des procédures internes. Cela permet de limiter les risques de mise en cause personnelle et de préserver l’équilibre entre votre vie professionnelle et personnelle. Les principales solutions d’assurance pour la protection du dirigeant Adopter une stratégie de protection sociale du dirigeant implique souvent la souscription de contrats d’assurance spécifiques, adaptés à la nature de vos risques et à votre statut. Voici les principales solutions à considérer : Assurance responsabilité civile des mandataires sociaux (RCMS) : elle couvre les conséquences financières d’éventuelles fautes de gestion ou de décisions préjudiciables à la société ou à des tiers. Contrat de protection sociale du dirigeant (prévoyance) : ce contrat prévoit des garanties en cas d’incapacité, d’invalidité ou de décès, offrant ainsi une sécurité financière à vous-même et à vos proches. Assurance homme-clé : elle permet à l’entreprise de percevoir une indemnisation en cas d’indisponibilité du dirigeant, assurant la continuité de l’activité en cas d’accident ou de maladie grave. Mutuelle santé spécifique dirigeant : complémentaire santé adaptée à vos besoins, souvent plus complète que les régimes salariés standards. Garantie perte d’emploi du dirigeant : certains dispositifs privés permettent de toucher une indemnisation en cas de révocation ou de cessation forcée de mandat, bien que ce type de garantie soit encore peu répandu. Chaque solution doit être choisie en fonction de la taille de l’entreprise, du secteur d’activité, du statut du dirigeant et de sa situation personnelle. Un audit régulier de vos contrats permet d’ajuster la couverture aux évolutions de votre activité et de vos besoins. Comment anticiper les risques sociaux et personnels pour le dirigeant Anticiper les risques sociaux et personnels revient à sécuriser à la fois votre avenir et celui de votre entourage. En tant que dirigeant, votre régime obligatoire (régime général, SSI, etc.) offre souvent une protection limitée, notamment en cas d’arrêt de travail, d’accident ou de décès. Il est donc essentiel de compléter ces garanties par des solutions sur-mesure, adaptées à la réalité de votre métier. La première étape consiste à dresser un état des lieux objectif de votre exposition aux risques : quels seraient les impacts d’une incapacité temporaire ou définitive ? Votre famille pourrait-elle faire face à une baisse brutale de revenus ? Votre entreprise dispose-t-elle des ressources nécessaires pour fonctionner sans vous pendant une période prolongée ? Ce questionnement doit intégrer les aspects santé, prévoyance, retraite et transmission. Les dispositifs de contrat de protection sociale du dirigeant offrent des réponses concrètes à ces préoccupations. Par exemple, une prévoyance adaptée assure le maintien d’un revenu en cas d’arrêt de travail, tandis qu’une assurance décès garantit le versement d’un capital à vos ayants-droit. Il ne faut pas négliger non plus la préparation de votre retraite, en anticipant la baisse de revenus et en mettant en place des solutions d’épargne performantes. Enfin, la gestion des risques implique aussi de se protéger juridiquement : rédaction de statuts robustes, mise en place de mandats de protection future, et organisation de la transmission de l’entreprise. Cela permet d’éviter les situations de blocage ou de conflit en cas d’imprévu, et de préserver la pérennité de votre société. Comparatif des dispositifs de protection du dirigeant selon le statut Selon votre statut, les dispositifs de protection sociale du dirigeant et les assurances auxquelles vous pouvez prétendre varient sensiblement. Le tableau ci-dessous synthétise les principales différences
Optimisation fiscale entreprise : Top 7 stratégies légales pour payer moins d’impôts
Entreprise, Fiscalité 13 octobre 2025 Optimisation fiscale entreprise : Top 7 stratégies légales pour payer moins d’impôts Comprendre les bases de l’optimisation fiscale entreprise pour réduire la charge fiscale L’optimisation fiscale entreprise consiste à organiser la gestion de votre société de façon à limiter, dans le respect de la loi, le montant des impôts et taxes dus. Cette démarche est légitime et s’appuie sur l’exploitation intelligente des règles fiscales existantes. Pour un chef d’entreprise, une entreprise individuelle ou une micro entreprise, cela signifie anticiper les conséquences fiscales de vos choix de gestion et de structure juridique. En pratique, il s’agit de choisir les options fiscales les plus adaptées à votre activité, à votre chiffre d’affaires, mais aussi à vos perspectives de développement ou à votre situation personnelle (ex : statut social, régime matrimonial, transmission). L’optimisation n’est pas une fraude : il s’agit de tirer parti des dispositifs prévus par le législateur, tout en veillant à ne pas franchir la ligne rouge de l’abus de droit. La première étape consiste donc à bien comprendre les différents impôts auxquels votre société est soumise : impôt sur les sociétés (IS), impôt sur le revenu (IR), TVA, contributions sociales, taxes locales… Chaque impôt possède ses spécificités, ses exonérations possibles et ses régimes particuliers. Par exemple, une micro entreprise bénéficie d’un régime simplifié, mais ne pourra pas déduire ses charges réelles, contrairement à une société soumise à l’IS. L’accompagnement par un cabinet conseil en fiscalité d’entreprise peut alors vous permettre d’identifier les leviers d’optimisation adaptés à votre cas. Les dispositifs légaux à connaître pour optimiser la fiscalité de son entreprise La législation fiscale française propose plusieurs leviers pour moduler la charge fiscale de l’entreprise, en fonction de sa forme juridique et de son activité. Certains dispositifs s’appliquent à toutes les entreprises, d’autres sont réservés à des secteurs ou situations spécifiques. L’un des dispositifs phares reste le choix du régime d’imposition. Selon la nature de votre structure (entreprise individuelle, EURL, SASU, SARL, SAS…), vous pouvez parfois opter pour l’impôt sur les sociétés ou l’impôt sur le revenu. Chacun offre des avantages et des inconvénients : l’IS permet de réinvestir plus facilement les bénéfices dans l’entreprise, tandis que l’IR peut être intéressant pour une structure familiale ou à faible bénéfice. D’autres mécanismes sont à connaître, comme le crédit d’impôt recherche (CIR) pour les sociétés innovantes, ou encore le régime de la holding permettant d’optimiser la fiscalité sur les dividendes et les plus-values lors d’une cession d’entreprise. Certaines zones géographiques (ex : zones franches urbaines, bassins d’emploi à redynamiser) ouvrent également droit à des exonérations temporaires de cotisations sociales ou d’impôt. Enfin, la déduction des charges réelles (loyers, frais de déplacement, amortissements, etc.) s’avère essentielle pour réduire le résultat imposable. Les règles varient selon le statut : par exemple, la micro entreprise est soumise à un abattement forfaitaire, tandis qu’une société pourra optimiser via des provisions et des achats stratégiques en fin d’exercice. Les meilleures stratégies d’optimisation fiscale entreprise à appliquer dès maintenant Choisir la structure juridique la plus adaptée : en fonction de votre activité, chiffre d’affaires et projet de développement, le passage d’une entreprise individuelle à une société (SAS, SARL…) ou la création d’une holding peut fortement alléger la pression fiscale. Opter pour le régime fiscal optimal : selon votre situation, l’option pour l’IS ou l’IR peut permettre de mieux maîtriser la répartition entre rémunération, dividendes et réinvestissement. Maximiser la déduction des charges : recenser et justifier toutes les charges liées à l’activité (véhicule, locaux, matériel, frais professionnels) pour abaisser le bénéfice imposable. Penser aux amortissements et provisions. Profiter des crédits et réductions d’impôt : crédit d’impôt recherche, crédit d’impôt innovation, dispositifs d’encouragement à l’embauche, investissements dans certains secteurs… Optimiser la gestion de la rémunération et des dividendes : adapter la part de rémunération et de distributions pour limiter charges sociales et impôts, notamment en cas de holding. Anticiper la transmission ou la cession de l’entreprise : préparer une vente ou une succession en amont permet de bénéficier d’abattements ou d’exonérations sur les plus-values. Exploiter les dispositifs d’exonération géographique : implantation ou création d’établissements dans certaines zones permet de réduire charges sociales et impôts sur plusieurs années. Conseils pratiques pour structurer son entreprise et bénéficier d’une optimisation fiscale efficace Pour bénéficier d’une optimisation fiscale réellement efficace, il est essentiel d’adopter une vision globale et anticipatrice. Structurer son entreprise n’est pas qu’une question de choix juridique ou fiscal ponctuel, mais bien une démarche continue, évolutive en fonction de la croissance, de la situation familiale ou des objectifs patrimoniaux. Un chef d’entreprise gagnera à revoir régulièrement la structure de son entreprise. Par exemple, la création d’une holding peut s’avérer pertinente pour gérer plusieurs activités, faciliter la transmission ou optimiser la fiscalité sur les dividendes. Cette structure permet de centraliser la trésorerie, mutualiser certains frais ou encore bénéficier du régime mère-fille pour limiter la fiscalité sur les remontées de dividendes. Pour une entreprise individuelle ou une micro entreprise, le passage en société doit être envisagé dès que le chiffre d’affaires ou la rentabilité croît. Ce changement ouvre la porte à la déduction des charges réelles, à la protection du patrimoine personnel, et à des choix de rémunération plus flexibles. L’anticipation est également clé lors d’une cession ou d’une vente d’entreprise. Préparer la vente à l’avance, par exemple en réorganisant la structure via une holding, permet de profiter d’exonérations sur les plus-values ou d’optimiser la fiscalité des gains. Enfin, il est conseillé de s’appuyer sur un cabinet conseil en fiscalité d’entreprise pour bénéficier d’un accompagnement sur-mesure, adapté à votre situation et à l’évolution des textes fiscaux. Une veille régulière des dispositifs et une documentation précise de vos choix sont aussi des garants de sécurité en cas de contrôle fiscal. ARTES Patrimoine vous accompagnera dans ces différentes démarches. Comparatif des principales méthodes d’optimisation fiscale entreprise Méthode d’optimisation Avantages principaux Limites / Points de vigilance Types d’entreprise concernés Changement de forme juridique Déduction des charges, meilleure protection Coût de transformation, obligations accrues EI, micro, sociétés Création d’une holding Optimisation dividendes, transmission
Où placer mon argent ? Top 7 des meilleurs placements pour 2025
Assurance vie, Patrimoine 6 octobre 2025 Où placer mon argent ? Top 7 des meilleurs placements pour 2025 Où placer mon argent en 2025 ? Comprendre les enjeux des placements financiers Placer son argent en 2025 soulève de nombreux questionnements, entre contexte économique fluctuant, inflation persistante et incertitudes géopolitiques. Vous vous demandez certainement : comment protéger votre épargne, la faire fructifier, ou encore financer des projets à moyen ou long terme ? La réponse dépend avant tout de votre situation personnelle, de vos objectifs et de votre sensibilité au risque. L’environnement des placements évolue rapidement. Les taux d’intérêt remontent, les marchés financiers restent volatils, tandis que l’immobilier, traditionnellement prisé des Français, connaît une phase d’ajustement. Face à cette complexité, il n’existe pas de solution universelle. Chaque type de placement (livrets, SCPI, assurance vie, PEA, LMNP, private equity, etc.) répond à des besoins différents, avec des spécificités propres en matière de fiscalité, de liquidité et de potentiel de rendement. La première étape consiste donc à comprendre les grands enjeux du placement en 2025 : préserver son pouvoir d’achat face à l’inflation, diversifier ses sources de revenus, préparer sa retraite ou transmettre un patrimoine. Ces objectifs, souvent complémentaires, nécessitent une approche structurée et un accompagnement si besoin. L’essentiel est de bien cerner les règles du jeu de chaque solution, pour éviter les mauvaises surprises et saisir les opportunités qui correspondent à votre profil. Les critères essentiels pour choisir où placer son argent selon ses objectifs Avant de sélectionner un placement, il est indispensable de clarifier vos attentes : souhaitez-vous accéder à votre argent rapidement ou êtes-vous prêt à immobiliser votre capital sur plusieurs années ? Visez-vous la sécurité, la croissance, ou un équilibre entre les deux ? Voici les principaux critères à passer en revue pour orienter votre choix : L’horizon de placement : il s’agit du temps durant lequel vous pouvez laisser fructifier votre argent. Plus il est long, plus vous pouvez accepter une part de risque pour viser un rendement supérieur. Pour des projets à court terme (moins de deux ans), privilégiez la liquidité et la sécurité. Le niveau de risque accepté : chaque placement comporte un risque de perte en capital, plus ou moins élevé. Votre tolérance au risque dépend de votre situation familiale, de votre patrimoine global, mais aussi de votre expérience. La fiscalité : les régimes fiscaux varient fortement selon le produit choisi. Par exemple, l’assurance vie ou le PEA bénéficient d’avantages intéressants après quelques années de détention, tandis que le LMNP permet d’amortir le bien et de réduire la fiscalité locative. La liquidité : certains placements sont aisément accessibles (livrets, assurance vie en fonds euros), d’autres demandent un délai ou sont moins liquides (SCPI, private equity). Les frais : frais d’entrée, de gestion, d’arbitrage ou de sortie peuvent impacter la rentabilité réelle de votre investissement. Vos objectifs personnels : constitution d’une épargne de précaution, préparation de la retraite, financement de projets, transmission… Chaque objectif appelle une stratégie différente. Un bon choix d’investissement dépend donc avant tout de votre situation personnelle, mais aussi de l’évolution de vos besoins au fil du temps. N’hésitez pas à faire un point régulier pour ajuster votre allocation d’actifs. Les 7 meilleurs placements en 2025 à considérer dans une stratégie d’épargne Assurance vie : adaptée à tous les profils, elle combine sécurité (fonds euros) et potentiel de rendement (unités de compte). Elle offre une fiscalité avantageuse après 8 ans, et reste un outil privilégié pour organiser une transmission. SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) : investissement immobilier locatif mutualisé, accessible dès quelques centaines d’euros. Idéal pour diversifier son patrimoine sans les contraintes de gestion directe. PEA (Plan d’Épargne en Actions) : permet d’investir en actions européennes avec une fiscalité allégée après 5 ans. Convient à ceux qui souhaitent dynamiser leur épargne en profitant du potentiel des marchés boursiers. Livret A et LDDS : solutions incontournables pour l’épargne de précaution, totalement liquides et sécurisées, mais avec un rendement limité (1,7% en 2025). LMNP (Location Meublée Non Professionnelle) : investissement immobilier locatif meublé, offrant un cadre fiscal attractif (amortissement du bien, revenus faiblement fiscalisés). Private Equity : investissement dans des entreprises non cotées, réservé aux épargnants avertis cherchant de la diversification et un potentiel de performance élevé, en contrepartie d’une liquidité réduite et d’un couple rendement risque élevé. Comptes à terme et obligations : produits à taux garanti, permettant de sécuriser une partie de son capital avec un horizon défini, utiles pour compléter une allocation patrimoniale. Chaque solution présente des spécificités : il convient de les articuler entre elles pour bâtir une stratégie d’épargne personnalisée. Avantages et inconvénients des principaux placements financiers en France L’analyse des principaux placements révèle des avantages, mais aussi des limites à connaître pour éviter de fausses attentes. Par exemple, l’assurance vie reste une référence pour la gestion de patrimoine : elle permet de choisir entre fonds euros (garantis mais moins rémunérateurs) et unités de compte (plus dynamiques, mais avec un risque de perte en capital). Sa fiscalité attractive la rend adaptée à la préparation de la retraite ou à la transmission, mais les frais sont parfois élevés et la sélection des supports doit être soignée. La SCPI permet d’accéder à l’immobilier sans contrainte de gestion. Le rendement est souvent supérieur à celui des livrets, autour de 5/6% brut, mais le capital n’est pas garanti et la liquidité n’est pas immédiate. Ce type de placement s’envisage sur le long terme. Le PEA est un bon outil pour investir en bourse de façon fiscalement avantageuse. Il nécessite cependant d’accepter les fluctuations du marché, ce qui peut déstabiliser les épargnants les moins avertis. Sa souplesse (possibilité de retraits partiels après 5 ans) en fait un allié de la diversification. Le LMNP séduit par sa fiscalité (amortissement du bien, faible imposition des loyers) et son rendement potentiellement attractif. Il exige toutefois un choix rigoureux de l’emplacement et du type de bien, et une gestion locative parfois chronophage si elle n’est pas déléguée. Le private equity offre une diversification puissante, avec un potentiel de rendement élevé. Il s’adresse surtout aux investisseurs avertis et prêts à immobiliser leur argent plusieurs années,
Comment préparer les études de vos enfants ?
Assurance vie, Fiscalité, Retraite 1 octobre 2025 Comment préparer les études de vos enfants ? Anticiper le coût des études : un enjeu pour les familles Les études supérieures représentent un investissement majeur pour les parents. Frais de scolarité, logement, transports, restauration, matériel pédagogique… Selon le parcours choisi, la facture peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros.Un étudiant en école privée peut coûter entre 8 000 et 12 000 € par an, alors qu’un parcours universitaire reste moins onéreux mais implique souvent des frais de logement et de vie quotidienne. Face à cette réalité, la question n’est pas seulement “combien cela va-t-il coûter ?” mais aussi “comment financer ces dépenses sans déséquilibrer votre budget et sans compromettre vos projets de long terme ?”.La réponse tient en un mot : anticipation. Plus vous commencez tôt à préparer les études de vos enfants, plus l’effort d’épargne est lissé dans le temps, et plus les solutions financières peuvent être optimisées. Définir ses objectifs : épargne de précaution ou stratégie patrimoniale ? Avant de choisir une solution, il faut d’abord déterminer vos objectifs, c’est primordial !Souhaitez-vous simplement constituer une réserve pour couvrir les frais courants, ou bâtir une véritable stratégie patrimoniale intégrant ces objectifs et potentiellement d’autres aussi. Vos choix dépendront de trois paramètres : Votre horizon de placement : combien d’années avant le début des études ? Votre situation familiale et fiscale : revenus, patrimoine existant, niveau d’imposition. Votre tolérance au risque : souhaitez-vous une épargne sécurisée, ou acceptez-vous une part de placements dynamiques pour améliorer le rendement ? Les solutions financières pour préparer les études de vos enfants L’assurance-vie : flexibilité et fiscalité avantageuse L’assurance-vie est l’un des supports les plus adaptés pour préparer les études de vos enfants. Elle permet de verser librement des sommes, même modestes, et de les faire fructifier. Après 8 ans, la fiscalité sur les retraits devient particulièrement avantageuse. Vous pouvez moduler vos supports entre fonds sécurisés et unités de compte plus dynamiques. Concrètement, si vous commencez à épargner dès la naissance de votre enfant, une assurance-vie peut constituer un capital disponible au moment où il entamera ses études, avec une fiscalité réduite. L’immobilier locatif : générer des revenus réguliers Investir dans un bien locatif peut constituer une source de revenus pour financer les études. Les loyers perçus peuvent couvrir une partie des frais de scolarité ou de logement de vos enfants. Le dispositif Denormandie permet de réduire votre impôt tout en constituant un patrimoine tangible. Par ailleurs, acheter un logement étudiant peut avoir un double intérêt : loger votre enfant pendant ses études, puis conserver le bien comme source de revenus ou le revendre à terme. Les atouts d’une préparation anticipée Commencer tôt présente plusieurs avantages : Lisser l’effort d’épargne sur plusieurs années. Profiter des effets de la capitalisation (intérêts qui génèrent eux-mêmes des intérêts). Accéder à des produits plus performants, souvent conditionnés à une durée minimale. Sécuriser l’avenir de vos enfants sans mettre en péril votre propre équilibre financier. Tableau comparatif des solutions financières Solution Objectif Avantage fiscal Horizon Risque Adaptée pour Assurance-vie Capital disponible Fiscalité réduite après 8 ans Moyen/long terme Modéré Tous profils Immobilier locatif Revenus + patrimoine Réductions (Denormandie)/ Résidence étudiante. Long terme Modéré Familles souhaitant investir Épargne bancaire Court terme, sécurité Exonérée d’impôt Immédiat Aucun Petites sommes, court terme Ces solutions font partie d’un large éventail d’options disponibles. Seul un entretien permettra d’établir une stratégie claire avec des dispositifs adaptés qui vous aideront à atteindre vos objectifs. Comment choisir la solution adaptée ? Un bon choix dépend toujours de votre situation personnelle. Chaque profil appelle une stratégie différente. L’accompagnement par un conseiller en gestion de patrimoine permet de sélectionner les solutions adaptées, en tenant compte de vos objectifs et de vos contraintes. Artes Patrimoine, partenaire de vos projets familiaux Chez Artes Patrimoine, nous accompagnons les familles dans la préparation des grandes étapes de vie : études des enfants, retraite, transmission.Notre mission : analyser votre situation, identifier vos priorités et mettre en place une stratégie patrimoniale durable, combinant rendement, sécurité et fiscalité optimisée. Nous contacter QUESTIONS FRÉQUENTES Préparer les études de ses enfants Combien faut-il épargner pour financer des études supérieures ? Cela dépend du parcours choisi. Un budget annuel de 6 000 à 12 000 € est courant pour un étudiant logé hors du domicile familial. Quelle est la meilleure solution si mon enfant a déjà 15 ans ? L’assurance-vie ou un PER avec sortie en capital sont adaptés. Sur un horizon court, privilégiez la sécurité et la liquidité. Est-il possible de financer des études grâce à l’immobilier ? Oui. Les loyers d’un bien locatif peuvent couvrir une partie des frais. Un logement étudiant acheté peut aussi loger votre enfant. Dois-je impliquer mes enfants dans la préparation financière ? Oui. Ouvrir un livret jeune ou les initier à l’épargne les sensibilise à la gestion et l’éducation financière. Tous les articles Assurance vie Fiscalité Retraite Succession Le taux du Livret A a baissé à 1,7 % : quelles alternatives pour mieux placer son épargne ? 25 septembre 2025/Assurance vie, Fiscalité, Retraite Assurance vie, Fiscalité, Retraite 25 septembre 2025 Le taux du Livret A a baissé à 1,7 % : quelles alternatives… Lire l'article Bonne résolution de la rentrée : organiser son patrimoine pour atteindre ses objectifs 19 septembre 2025/Assurance vie, Fiscalité, Retraite Assurance vie, Fiscalité, Retraite 19 septembre 2025 Bonne résolution de la rentrée : organiser son patrimoine pour atteindre ses objectifs… Lire l'article Effacer votre solde d’impôts de septembre : guide pratique et solutions efficaces 2 septembre 2025/Fiscalité Fiscalité 2 septembre 2025 Effacer son solde d’impôts de septembre grâce aux solutions financières et patrimoniales Pourquoi un solde d’impôts… Lire l'article Découvrez également nos solutions pour votre placement immobilier Investissez dans l’immobilier pour faire fructifier votre patrimoine tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. Découvrez également nos solutions pour vos placements financiers Diversifiez vos investissements avec des solutions financières personnalisées pour maximiser rendement et sécurité. Découvrez également nos solutions pour votre financement en courtage Trouvez les meilleures solutions de financement pour vos projets grâce
Le taux du Livret A a baissé à 1,7 % : quelles alternatives pour mieux placer son épargne ?
Assurance vie, Fiscalité, Retraite 25 septembre 2025 Le taux du Livret A a baissé à 1,7 % : quelles alternatives pour mieux placer son épargne ? Un signal pour les épargnants Le gouvernement a récemment annoncé la baisse du taux du Livret A à 1,7 %.Ce livret reste l’un des placements préférés des Français : plus de 55 millions de personnes y ont déposé une partie de leur épargne, souvent perçue comme une réserve de sécurité. Mais ce rendement de 1,7 % interroge. Avec une inflation encore supérieure à 2 %, l’épargne placée sur le Livret A perd de la valeur en termes réels. Autrement dit, si votre argent y est en sécurité, son pouvoir d’achat diminue au fil du temps. Dès lors, une question se pose : faut-il continuer à privilégier le Livret A ou orienter une partie de son épargne vers d’autres solutions plus performantes ? Le rôle du Livret A dans une stratégie patrimoniale Avant d’envisager des alternatives, il faut rappeler que le Livret A conserve certains avantages : il est totalement sécurisé, garanti par l’État ; il est exonéré d’impôt et de prélèvements sociaux ; les fonds restent disponibles à tout moment. Ce livret constitue donc un outil intéressant pour l’épargne de précaution, c’est-à-dire les sommes que vous pourriez avoir besoin de mobiliser rapidement (dépenses imprévues, travaux, remplacement d’un véhicule). Il est judicieux de l’inclure dans votre portefeuille, mais il est déconseillé d’accumuler les livrets sans objectifs clairs, car cela pourrait entraîner une mauvaise gestion de votre trésorerie. Le montant de votre épargne de précaution doit être discuté et validé. Le surplus doit être optimisé en fonction de vos objectifs patrimoniaux. Quelles alternatives pour diversifier son épargne ? Si vous disposez d’un capital excédant votre épargne de précaution, plusieurs solutions permettent d’obtenir un meilleur rendement, de préparer l’avenir et de réduire vos impôts. Ces dispositifs sont accessibles à différents profils : salariés, indépendants, dirigeants ou retraités. Le Plan Épargne Retraite (PER) Le PER permet d’épargner en vue de la retraite tout en profitant d’un avantage fiscal immédiat : les versements sont déductibles du revenu imposable dans la limite de plafonds définis.C’est un outil intéressant si vous vous demandez : « Est-ce que je mets suffisamment de côté pour ma retraite ? ». Atout : réduction d’impôt dès l’année du versement. Horizon : long terme (capital ou rente à la retraite). Public visé : contribuables souhaitant réduire leur impôt et préparer leur avenir. L’assurance-vie L’assurance-vie reste le placement phare en France. Elle combine souplesse, fiscalité avantageuse après 8 ans et transmission facilitée.Contrairement au Livret A, elle permet de diversifier son capital entre fonds sécurisés et unités de compte plus dynamiques. Atout : souplesse, fiscalité allégée, outil de transmission. Horizon : moyen et long terme. Public visé : épargnants souhaitant concilier rendement, flexibilité et transmission. L’immobilier défiscalisant Investir dans l’immobilier via des dispositifs spécifiques permet de réduire sa fiscalité tout en constituant un patrimoine tangible. Parmi eux : Denormandie pour la rénovation de logements anciens, Malraux ou Monuments Historiques pour les biens patrimoniaux. Ces investissements génèrent des loyers et bénéficient de réductions d’impôts significatives, en contrepartie d’une durée d’engagement locatif. Les SCPI : investir dans l’immobilier sans gestion directe Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) permettent d’investir dans l’immobilier de manière indirecte, en achetant des parts d’un portefeuille de biens gérés par une société spécialisée.Ce placement, souvent qualifié de « pierre-papier », offre plusieurs avantages : Revenus réguliers issus des loyers distribués aux associés mensuellement ou trimestriellement Mutualisation du risque grâce à la diversification sectorielle (bureaux, commerces, santé, résidentiel) et géographique ( UE,FR..) Accessibilité avec un ticket d’entrée bien inférieur à celui d’un bien immobilier en direct. Possibilité d’acquisition en démembrement Le rendement moyen des SCPI oscille généralement entre 5 % et 6 % par an, ce qui en fait une alternative intéressante face à un Livret A faiblement rémunérateur.En revanche, il s’agit d’un placement long terme (8 à 10 ans recommandés) et le capital investi n’est pas garanti. Les SCPI conviennent donc aux épargnants souhaitant diversifier leur patrimoine et obtenir un revenu complémentaire, sans avoir à gérer un bien immobilier eux-mêmes. Le soutien aux jeunes entreprises innovantes (JEIR) Le dispositif JEIR permet d’investir dans des entreprises en phase de développement et actives dans la recherche.Il ouvre droit à une réduction d’impôt de 25 à 50 % et constitue une opportunité pour participer au financement de l’innovation française. Tableau comparatif des principales solutions Solution Rendement potentiel Avantage fiscal Horizon Risque Livret A 1,7 % Exonéré d’impôt Court terme Aucun PER Variable selon support Déduction du revenu imposable Long terme Faible à modéré Assurance-vie Variable (fonds € ou unités de compte) Fiscalité allégée après 8 ans Moyen/long terme Modéré Immobilier défiscalisant Loyers + plus-value Réductions d’impôt Long terme Modéré JEIR Potentiellement élevé Réduction 30 à 50 % IR Long terme Élevé Comment choisir la solution qui vous correspond ? Un bon choix dépend de trois critères : Votre horizon de placement (court, moyen ou long terme). Votre situation familiale et fiscale (célibataire, couple, enfants, imposition). Votre tolérance au risque (capital garanti ou placements dynamiques). Vous vous demandez par exemple si vous épargnez assez pour votre retraite ? Le PER est une piste à explorer.Vous souhaitez préparer une transmission ? L’assurance-vie ou l’investissement forestier sont adaptés. Artes Patrimoine, votre partenaire pour une épargne mieux orientée Chez Artes Patrimoine, nous accompagnons nos clients dans leurs choix financiers.Notre approche consiste à analyser votre situation, définir vos objectifs et bâtir une stratégie patrimoniale adaptée, en combinant sécurité, rendement et fiscalité optimisée. Notre rôle : vous aider à passer d’une épargne qui dort sur un livret faiblement rémunéré à une stratégie patrimoniale cohérente et performante. Nous contacter QUESTIONS FRÉQUENTES Livret A à 1,7 % et alternatives Faut-il fermer son Livret A si le taux descend à 1,7 % ? Non. Le Livret A reste un bon outil pour l’épargne de précaution. En revanche, il ne doit pas concentrer l’ensemble de votre épargne. Que signifie “perdre du pouvoir d’achat” avec le Livret A ? Si le rendement du livret est